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Je laisse parler le lapin
 
Rive droite. Rive gauche. Voilà c’est ainsi pour vous. Vous séparez tout. Vous aimez cela. Cela a toujours été dans vos gènes. Ce sont vos repères. Rive droite, rive gauche. Et à partir de l’idée des fleuves, vous avez créé des routes, vous avez créé des tronçons plus ou moins épais, des axes qui vous permettent de vous repérer, de vous définir aussi de vous compartimenter et de vous diviser. Alors à quelle source allez-vous vous abreuver ? À quelle source allez-vous vous repérer car aujourd’hui, à partir de maintenant nous allons peu à peu vous aider à vous défaire de ces routes dans le physique, mais aussi à vous défaire de vos divisions, de vos compartiments. Nous allons vous aider.
Car nous les peuples de cette nature que nous avons aimé peupler, nous sommes là pour vous réunir avec vous-même, rive droite, rive gauche, réunir les 2 côtés du tronçon, vous faire réaliser que vous n’avez pas forcément besoin de compartimenter pour être bien, pour être beau, pour être heureux et bien dans vos baskets comme vous dites. Nous avec nos longues oreilles, nous entendons tout : nous entendons le Ciel nous parler et que vous n’écoutez pas ; nous entendons aussi ce que vos oreilles écoutent mais ne veulent pas entendre. Nous entendons vos complaintes et plaintes silencieuses, enfouies si loin en vous que vous ne les entendez -quand vous les entendez -que comme des forces étrangères ! ... et nous voilà revenus sur le clivage Rive droite, rive gauche !
Vous voulez les faire taire ces mots-maux parce que vous pensez qu’ils viennent de l’autre rive, qu’ils sont séparés de vous, qu’ils n’ont rien à voir avec vous.
Au contraire ! Ils sont vous ! C’est vous que vous entendez ou refusez d’entendre. C’est vous qui faites la sourde oreille. C’est vous et rien que vous que vous maltraitez à coup de pilules, Vous les faites taire chimiquement ! Allez courage ! Laissez-vous parler. Laissez-vous entendre. Laissez-vous approcher de vous-même. Laissez-vous apprivoiser, renouer avec vous-même. Et lorsque vous commencerez à ne plus regarder uniquement votre rive, mais celle d’en face, vous vous rendrez compte du pont entre les 2. Et qu’il est doux d’être sur ce pont, combien il est bon d’être à ce pouce, à 2 doigts de vous-même.
Nous, êtres incarnés d’une nature désincarnée, nous passons notre temps à balayer les énergies divisantes que vous ancrez à tous les instants. Nous évacuons à toute vitesse parfois les différences et les divisions que vous installez, ancrez même partout chez vous, autour de vous.
Allez ! Essayez de balayer, d'ôter, de supprimer vos allées. Rendez-vous compte qu’elles finissent par vous perdre dans un labyrinthe où vous ne savez plus pourquoi vous êtes là, ni dans quelle direction aller. Osez, osez effacer ces allées... dans un premier temps là où vous pouvez, vos jardins, vos surfaces. . Rendez-vous compte qu’en commençant chez vous, vous allez retrouver le bonheur d’être tout simplement, et vous défaire de la vision linéaire que vous aviez de vous, des choses, de la vision séparée des chemins de chacun. En effaçant ces allées, vous effacez les craintes de l’inconnu et de la dualité. Vous vous retrouvez vous d’abord. Puis vous retrouvez l’autre comme étant la prolongation de vous-même, votre extension aurique et l’autre rive, celle qui ne fait pas partie de vous ni de votre chemin disparaît.
Moi aussi je fais partie de vous avec mes longues oreilles, mon nez et mes pattes qui détalent. Je suis votre extension, celui que vous souhaitez vraiment être, celui qui entend, celui qui ressent, celui qui nettoie et diffuse à vitesse V, celui qui conforte dans la douceur et vous reconnecte avec la vôtre. Je suis celui que vous rêvez être dans la simplicité de l’être et la connaissance du tout et de l’unité. Ne me regardez plus à présent comme votre objet de convoitises pour le plaisir de la chasse ou du prochain dîner mais comme l’image parfaite de qui vous êtes et qui vous rêveriez d’être. Nous sommes votre succédané, votre succès aussi que vous damnez en vous, en nous reléguant simplement au registre des plaisirs gourmands et sportifs.
Alors faites comme nous, allongez votre saut, enjambez le pont et restez ainsi une jambe sur chaque rive jusqu’à ce que vous réalisiez qu’il n’y a plus de séparation, plus de frontières et que vous pouvez souffler, vous poser et vous regardez être heureux tout simplement. Confortez-vous et réconfortez-vous dans la douceur de mon pelage qui fait le lien avec le meilleur de vous-même. Je vous remercie de votre écoute attentive digne de mes longues oreilles.
 
Canalisé par Marie-Line Stephen le 19 06 2019
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